Après un contrôle visuel en fin d’année, plus de 70% des nichoirs ont été occupés pendant l’année 2017. La moitié des nichoirs sont ceux à mésanges, oiseaux très utiles notamment pour lutter contre les chenilles processionnaires (très urticantes). Mais des nichoirs sont aussi installés pour les chauve-souris, les pic-vert,… ou bien encore les chouettes hulotte.
Pour ces dernières, un partenariat a lieu avec M. Bernard Chevalley, enseignant d’agronomie au lycée de Chervé et spécialiste des chouettes.
Chemin (ou avenue) de Vauquois : « Ce nichoir était habituellement fréquenté par un mâle, mais cette année il y avait une femelle avec 3 jolies petits âgés de 20 jours environ (naissance probable le 1 mars 2018; donc ponte probable fin janvier 2018). J'ai commencé par celui de Vauquois car la semaine dernière des geais et des merles piaillaient autour dans les arbres. J'ai compris qu'il y avait du monde dans le nichoir. La mère est partie lors de l'observation et a pu se cacher dans un lierre. Fort heureusement, les corvidés ne l'ont pas vue. Comme les petits sont gros, il n'y a aucun risque d'abandon. »
Dans le vieux peuplier à la SPA : « Malheureusement, malgré toute les précautions prises, une femelle est sortie en pleine couvaison. Les photos montrent 3 beaux oeufs. Nous sommes vite repartis en faisant du bruit jusqu'à la voiture pour l'avertir que nous quittions les lieux. Je ne sais pas si elle reviendra couver ? Dans quelques semaines, je retournerai vérifier avec mes élèves .»
Celui du bois du Colombier près de la prison : « Là, une femelle était entrain de couver. Nous avons pu repartir sans la déranger. »
Bilan de ces visites : « Nous constatons un décalage de date de ponte entre couples sur un même territoire. Ce phénomène s'observe aussi chez les autres espèces de chouettes. Cela leur permet d'éviter d'avoir de gros besoins (élevage des jeunes) au même moment. Néanmoins, à Vauquois, la ponte a été vraiment très précoce. »