Ville de Roanne

BALADE PATRIMONIALE : RUE CHARLES-DE-GAULLE Episode 3

Fruit du travail collaboratif réalisé à l’initiative du Conseil de quartier Centre et mené avec les services municipaux et l’Office de Tourisme de Roannais Agglomération, des totems illustrés valorisent dans nos rues les sites et bâtiments remarquables de la Ville de Roanne. Replongez dans l’histoire de la commune et redécouvrez ses trésors architecturaux. Aujourd’hui, nouvel arrêt sur la rue Charles-de-Gaulle, épisode 3.

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Plus connue des Roannais sous le nom de « rue piétonne », la rue Charles-de-Gaulle s’élance du carrefour helvétique au parvis de l'église Saint-Etienne.

Nous sommes en 1770.

Le marché se tient entre la  rue Sainte- Elisabeth (actuelle rue Maréchal Foch) et le carrefour helvétique, avant de se déplacer Place du Marché. Cette portion de rue s’appelle alors « rue Bourrassière ». Du nom de ces bourrasses, flottes de chanvre et d’étoupe que l’on apporte des campagnes pour les filer.

Entre les XIXe et XXe siècles, la rue s’enrichit de beaux immeubles, témoins des qualités architecturales de l’époque. Au n°3 notamment, un grand immeuble de style Art Nouveau, construit en 1903 par l’architecte roannais Jean Bardon, accueille la Poste principale de 1930 à 1962.

Face à lui, au n°2,  un autre bâtiment cossu, de même style, est construit après 1910. Avec leurs entrelacs et leurs rosaces, tous deux s’opposent au style géométrique et sévère du n°1.

À l’angle de la rue du Coq, la pharmacie conserve sur la droite de sa façade un coq en ferraille, un peu de guingois. Ce dernier succède à un coq en bois qui servit d’enseigne jusqu’en 1835 et donna sans doute son nom à la rue ouverte sur la place du Marché en 1820.

À l’autre angle de la rue, le n° 10 date de 1903. Levez les yeux pour voir à son sommet un  « D », sigle de la maison Dony, magasin de vêtements aujourd’hui disparu. Remarquez dans cette lettre un pigeon plein d’arrogance… Quelle était sa signification ?