Très ancienne, cette rue a longtemps été la plus fréquentée de Roanne car elle reliait la Ville haute aux bas quartiers bordés par la Loire.
À la fin du Moyen âge, on l’appelle Chemin tendant du Château au Port, puis Chemin des Jésuites au Port dès 1616. Elle est alors prolongée par l’actuelle rue Danielle Casanova.
En 1640, elle prend le nom de rue Sainte-Elisabeth, suite à la construction d’un couvent du côté de la Place du marché, accueillant, de 1634 à 1658, 46 religieuses entre les rues Gutenberg et Alphonse-Coste. Ce couvent, tombé en désuétude, est déclaré bien national en 1790.
Le haut de la rue est occupé par les belles résidences bourgeoises, à l’abri de possibles inondations. Le n°83 est occupé par la maison Meaudre de Sugny, et le n°88 par l’hôtel Pastural de Tronchy, qui passe ensuite à la famille de Vichy. Au XVIIe siècle, une salle du Jeu de Paume est largement fréquentée par les nobles et les bourgeois face au collège.
En bas de la rue, de facture plus modeste, existe au n°23 un passage communicant avec la rue Jean Jaurès.
Officiellement nommée rue Maréchal-Foch en 1944, la voie reste pour de nombreux Roannais « la rue du Commerce ». Elle devient piétonne en 1981.