Ce mercredi 29 mars, le centre hospitalier de Roanne a inauguré son deuxième accélérateur de particules en radiothérapie. Étaient présents pour l’occasion Yves Nicolin, président du conseil de surveillance du centre hospitalier, Maryvonne Loughraieb, vice-présidente de Roannais Agglomération déléguée à la santé, Olivier Bossard, directeur général, Anne Meunier, présidente de la CME, Julien Keunebroek, directeur délégué, et Jean-PhillipeSuchaud, chef du service de radiothérapie.
Ce nouvel accélérateur de particules, entré en service ce 27 mars, représente un investissement de 5 M€, financé à hauteur de 2 M€ par l’ARS. Cet appareil de très haut de gamme va permettre de proposer aux patients roannais des soins pour lesquels ils devaient jusqu’alors se déplacer à Lyon ou à Saint-Étienne. Grâce à sa très grande précision et son débit d'irradiation plus important, il permettra notamment – une fois les protocoles acquisd’ici septembre – de délivrer de très fortes doses de rayons dans un tout petit volume. Ainsi, il offrira la possibilité de mieux cibler les tumeurs cérébrales, osseuses ou pulmonaires, tout en épargnant autant que possible les tissus sains.
Le service de radiothérapie du centre hospitalier de Roanne poursuit ainsi sa modernisation, après avoir acquis en décembre 2021 un nouveau scanner à large diamètre (515 000 €)permettant de disposer en toute circonstance, du contour du patient et de réaliser des acquisitions 4D pour tenir compte de ses mouvements respiratoires. En 2022, le service s’est également doté d’un système de reconnaissance surfacique permettant de repositionner le patient exactement dans la même position à chaque séance. Ce système, d’un coût de 194 000 €, a pu être financé grâce à un don exceptionnel de 240 000 € de l'association Espoir Santé Harmonie.
Après avoir salué l’ensemble des personnels présents, Yves Nicolin s’est réjoui de l’évolutiondu service. « Si la radiothérapie combat la maladie, à Roanne, la radiothérapie est un combat !Cette visite aujourd’hui prouve combien nous avons eu raison de nous battre en 2009 pourmaintenir le centre de radiothérapie sur notre territoire. Elle illustre également les moyens colossaux mis en place par l’hôpital public pour proposer dans le Roannais une offre de soins qui n’a pas à rougir en comparaison de celles d’autres territoires. »