Un burn out ! J’étais responsable marketing en cosmétique et je ne rigolais pas tous les jours… J’ai pris le temps de me poser les bonnes questions et de choisir ce que je souhaitais devenir. J’ai toujours fait du théâtre et je me suis dit « pourquoi pas essayer ? ». Pendant deux ans j’ai joué dans la cave d’un café parisien. Les gens venaient boire un verre et me prêtaient plus ou moins attention. Je me suis ensuite produite dans une salle avec entrée payante et j’ai commencé à dire que j’étais humoriste.
Beaucoup de gens m’inspirent ! J’aime beaucoup la littérature et les auteurs classiques. Mais en ce qui concerne les humoristes d’aujourd’hui, j’apprécie particulièrement Blanche Gardin, Nora Hamzawi et Marina Rollman qui fait une excellente chronique sur France Inter.
Par les vidéos que je poste sur Youtube ! Ça booste et ça touche énormément de gens. Avec ma co-autrice Caroline Chaumin, nous partageons nos expériences de façon drôle. Nos vidéos sont vues de 1,5 à 15 millions de fois, la plus populaire étant « Etre parent, c’est pourri ! ». Nous nous inspirons de notre vécu et des thèmes d’actualité. Le jour de la Saint-Valentin, nous avons mis en ligne « La jalousie, c’est pourri ». Notre but est de parler à un maximum de personnes. Mais attention ça reste de l’humour !
« Tout le monde cherche le grand amour. Je l’ai trouvé. C’est moi. ». Cette phrase décrit très bien mon spectacle. Je parle de mon divorce, de mes tentatives de séduction ratées, du fait qu’il faut d’abord se plaire à soi-même. J’aborde aussi les relations avec les enfants et d’un sujet peu traité par les humoristes : les relations sexuelles. C’est plutôt drôle !
Oui il y a de la place pour tout le monde ! L’humour est universel et comprend différentes formes. Il reste encore beaucoup de gens à conquérir et à convertir au second degré. Quant aux femmes humoristes, de plus en plus assument ce statut. Elles s’autorisent à monter sur scène et les programmateurs ont arrêté d’enfermer les femmes dans un registre.