La Ville contribue à la formation de la jeunesse

Afin de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes comme des adultes en reconversion, la Ville de Roanne accueille tout au long de l’année nombre de stagiaires, qui contribuent eux aussi au gré de leurs immersions à répondre à sa mission de service public. Rencontres.

SYDONIE / Service Éducation

En reconversion professionnelle et inscrite à la Mission locale, Sydonie Djima Menkambe a suivi le quotidien des maternelles de l’école Fontquentin pendant trois semaines en janvier. Cette jeune stagiaire de 21 ans a été formée au rôle d’Atsem. «Après deux ans d’apprentissage au CFA de Mably, je me suis rendu compte que je ne voulais pas suivre la voie de la restauration», assure-t-elle.

Celle qui aime les enfants et a l’habitude de passer du temps en famille a beaucoup apprécié son immersion en milieu scolaire. «Les petits sont très attachants. Multitâche, notre rôle est de les accompagner au mieux». Parmi ses missions : «aider la maîtresse sur les ateliers (peinture, découpage…), veiller les siestes, accompagner aux toilettes et participer à la cantine (surveillance, service)». Si son travail lui a demandé patience et attention, elle a reçu en retour « beaucoup d’amour» et pris confiance en elle. Un investissement qui a payé : «J’aimerais maintenant me lancer dans une formation petite enfance ou passer le concours d’Atsem».

Depuis septembre 2022, la Ville a déjà accueilli 30 stagiaires dans ses écoles et continue de traiter de nouvelles demandes. En lien avec l’Éducation nationale et le lycée Étienne-Legrand qui propose des formations aux métiers de la petite enfance, les stages se déroulent majoritairement en maternelle, pour la préparation de diplômes variés (Cap AEPE, filière Sapat ou ASSP…).

TIMÉO / Service Environnement

Une place de choix pour Timéo Deschanel ! L’élève en 3e au collège Saint-François d’Assise n’a, de son propre aveu, «pas vu le temps passer», lors de son stage d’observation de trois jours.

Ça m’a beaucoup plu d’être sur le terrain

Celui qui souhaite devenir soigneur animalier ou travailler au contact des bêtes, s’est montré très curieux auprès de notre coordinatrice du bien-être animal et nature en ville. «Ça m’a beaucoup plu d’être sur le terrain», atteste-t-il.

Il a ainsi découvert les aménagements réalisés par la commune pour les animaux (parcs canins, abris à chats, pigeonnier…), nourri des abeilles, découvert un côté plus administratif et même assisté au tout premier enterrement au sein du cimetière animalier.

En entretien avec un chiroptérologue, spécialiste des chauves-souris, lors d’une expertise au parc Fontval, ou avec une enquêtrice de la SPA pendant la saisie d’un chien pour maltraitance, il a beaucoup appris. «Je ne pensais pas faire autant de choses !»