L’actuelle rue Brison, qui rejoint le centre-ville depuis l’église Saint-Louis, était anciennement connue comme la rue des Planches du Renaison, en référence aux ponts de bois qui enjambaient cette rivière.
Plus tard, son nom est raccourci en rue des Planches car il s’y tenait un marché des bois de charpente. En 1878, elle devient rue Brison en mémoire de Barthélémy Brison, érudit et fabricant de cotonnades qui logeait dans cette rue.
A l’angle de la rue Beaulieu, existait la fameuse Auberge du Grand Saint-Jean, rendez-vous des paysans venus de la montagne. Devant elle, une fontaine de pierre disparue vers 1928 permettait aux chevaux de s’abreuver.
Au XVIIIe siècle, les frères Alcock, anglais d’origine, avaient installé dans cette rue une manufacture de quincaillerie qui fabriquait les boutons de métal de l’armée. Elle fut chargée à la Révolution de fondre le bronze des cloches des églises environnantes pour le transformer en rondelles destinées à la monnaie de Lyon.
Au n°13, un immense et très bel immeuble construit en 1900 fut donné par son propriétaire Antonin Bréchard aux Hospices de la Ville en 1918. De l’autre côté de la rue, se trouvait le tissage mécanique de ce riche industriel.
Au n°33, l’ancien immeuble de la Caisse d’Epargne, construit sous la direction de l’architecte Pierre Balp dans un style art déco, fut inauguré en septembre 1937. Notez le fronton sculpté par Alphonse Berg.