Parigny

Amputé du secteur costellois en 1845, la commune, où firent étape de grands personnages historiques, reste un vivier économique important, malgré l’étroitesse de son territoire. 

Mentionné dans des écrits dès 1225, le village aura vécu au cœur des soubresauts de l’histoire. Parigny-en-Beaujolais, comme il se nomma longtemps, vit apparaître, au XVème siècle, la Route des Plaines qui deviendra le chemin royal puis la RN 7. Le bâtiment de la prévôté, ancienne unité de la justice royale, sauvé par le peintre Cizeron, témoigne encore de cette époque. Louis XIII puis Louis XIV, Napoléon et Joséphine et même le Pape Pie VII, qui partait couronner l’Empereur, firent étape à Parigny, également sur l’itinéraire de la pre-mière ligne de chemin de fer (1829-1833).

300 EMPLOIS À PARIGNY

En détachant de Parigny la section du Coteau, devenue commune indépendante en 1845, Louis-Philippe scelle le sort du territoire parignycien, qui perd un tiers de sa superficie, réduite à 920 hectares. Aujourd’hui peuplée de 610 habitants (280 en 1968), cette commune périurbaine poursuit son renouvellement démographique grâce à l’installation de jeunes. Son dynamisme économique reste un puissant levier, avec un total de 300 emplois. Les Transports Daniel et Demont (100 emplois) et Brico-Dépôt (50 emplois) réunissent les plus gros effectifs, parmi un tissu de 17 entreprises (Hengel, Sagemines...). S’y ajoutent six exploitations agricoles, deux hôtels-restaurants, plus le bar-restaurant du bourg (propriété de la commune), une salle de réception et gîte, un gîte rural. L’ASP Foot, le Club Amitié des anciens et le Comité des fêtes, remonté en 2015, forment le trio de tête de la vie associative.